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iciHaïti - Histoire : Les 20 jours du siège du Fort de la Crête à Pierrot
30/03/2021 09:36:09

iciHaïti - Histoire : Les 20 jours du siège du Fort de la Crête à Pierrot
En mars 1802, le Fort la Crête à Pierrot connut 20 jours de siège

« Le Fort la Crète à Pierrot est situé au Sud-Est de la Petite Rivière de l’Artibonite. Sa surélévation lui donne une vue imprenable sur la Vallée et le Fleuve de l’Artibonite, l’accès vers l’est aux gorges des Cahos et à la région frontalière de Mirebalais, point important de contrôle.

Le premier assaut eut lieu le 4 mars. L’avant-garde française de 2,000 hommes commandée par le Général Debelle passe à l’attaque. L’artillerie du Fort, l’infanterie de Lamartinière et la garde d’honneur de Toussaint mettent les français en fuite. Le 7 mars, Dessalines se fait culbuter par Rochambeau et Boudet. Le 11 mars, Dessalines retourna au fort accompagné de Bazelais, de Roux et de Laurette. Il exhorta ses troupes : “Je ne veux garder avec moi que les plus braves ; nous seront attaqués ce matin… ”.

Le deuxième assaut sur le Fort eut lieu le 12 mars. Cet assaut mené par le Capitaine Général Leclerc et les généraux Boudet, Dugua et Lacroix échoua également. À l’évidence de l’échec des assauts, Leclerc se retira et laissa Rochambeau en charge. Le blocus du fort étant décidé, le fort fut bombardé, à tirs de mortiers, pendant trois jours et trois nuits. À l’intérieur du fort, la situation est difficile, dans une chaleur accablante : manque d’eau et de nourriture.

Le 22 mars, nouvelle tentative contre les redoutes fortifiées du fort, échoua. Le General Lacroix (français) écrivit “Les soldats étaient étonnés par le comportement d’une femme qui exhortait du haut des remparts ses frères d’armes à continuer le combat. Cette femme s’appelait Marie-Jeanne Lamartinière, épouse du commandant du fort Louis Daure Lamartinière. Vêtue d’un costume genre mamelouk, elle portait un fusil en bandoulière et un sabre d’abordage attaché à un ceinturon d’acier. […] sous la pluie des projectiles, Marie-Jeanne allait d’un bout à l’autre des remparts, tantôt distribuant des cartouches, tantôt aidant à charger les canons...”

Le 24 mars, les assiégés à bout, décidèrent d’évacuer le Fort.... »

Cette publication, a été inspirée des conversations tenues avec le Sociologue et ami du Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH), Daniel Supplice, autour des recherches qu'il a effectuées sur les batailles de la Crête-à-Pierrot.

IH/ iciHaïti

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